FEYEN-PERRIN François Nicolas Augustin

JEUNE FILLE A DOS D’ÂNE

Huile sur toile: 200 x 111 cm
Signée en bas à gauche

Peintre de sujets religieux, histoire,  figures, nus, portraits, scènes de genre, scènes typiques, paysages animés, paysages d’eau et marines; dessinateur. Symboliste.

François Nicolas Augustin Feyen-Perrin entra à l’Ecole des Beaux- Arts de Paris en 1848, où il fut élève de Léon Cogniet et d’Adolphe Yvon. Il figura au Salon de Paris de 1848 à 1882, étant médaillé en 1865 et 1867. Il fut pendant de longues années un des peintres favoris du grand public, ses tableaux faisaient sensation au Salon. Il fut, avec son frère, Jacques Eugène, le peintre attiré des pêcheurs de Cancale.

On remarque que son œuvre ne s’est pas limité au folklore de Cancale et de ses habitants, mais qu’il fut, quant à la diversité des thèmes, un peintre complet: certaines peintures renvoient à l’histoire, à l’histoire religieuse, à la mythologie, à l’allégorie, aux faits divers, à l’histoire littéraire et à la célébration de la beauté féminine. Il exposa dès 1882 au Salon. Matisse se serait souvenu de la guirlande rythmée des jeunes femmes nues de « La Ronde antique » de Feyen-Perrin lorsgu’il créa les diverses versions de « La Danse » de 1910. Ce qui concerne Feyen-Perrin, lorsque la grâce n’est plus incompatible avec le sujet, son œuvre prend une autre dimension, plus touché par le symbolisme que par l’impressionnisme, mais trouve sa place historique dans le style caractéristique qui témoigne du goût de la bourgeoisie d’une époque précise.

Période:
Bey-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle) 1826 - Paris 1888
Ecole Française

Musées:
Aix-en-Provence - Angers - Arras - Epinal - Le Mans - Moulins - Nancy - Paris - Rheims - Toulon - Tours - Troyes

Littérature:
E. Bénézit, "Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs", Paris 1999, Vol. 5, p. 430-431.