AUX BORDS DU NIL

Peintre de portraits et de sujets orientalistes, historiques et religieux.

Karel Ooms fut élève de l’Académie des Beaux-Arts d’Anvers, puis de Nicaise de Keyser. Il obtint le second Prix de Rome en 1871. Il voyagea en Hollande, en Allemagne et en Italie, puis en Orient (le Nil et le Jordan), d’où il rapporta de nombreuses études.

Ernest de Taeye écrivait de lui: « Ses compositions sont correctes, bien peintes aussi et parfaitement dessinées; elles flattent l’oeil et charment les sens. Comme les savantes pages de Bouguereau, elles sont d’une lecture facile et nette. Son art est flatteur, précis, correct. Sa peinture ne sent pas l’improvisation, mais elle est attrayante et harmonieuse… D’autre part, si ses portraits, tous très habilement exécutés, plaisent à la masse du public, c’est parce que qu’il excelle à les flatter tout en les analysant de fort près. Leur carnation a une fraîcheur absolue. La souplesse des chairs ne laisse rien à désirer, tandis que l’éclat du regard, la finesse des extrémités, la correction de l’ensemble et la recherche d’un coloris séduisant, rehaussée par la minutie d’une facture mathématique, complètent dignement la valeur du travail. »